Eglise d'Esquelbecq

Dédié à Saint Folquin, évêque de Thérouanne mort à Esquelbecq en 855, l'église a beaucoup évolué jusqu'au XVIIè siècle. Elle se présente actuellement sous la forme d'une Hallekerque (église-halle), sur une surface de 1000 m². depuis la place, on peut apercevoir les cloches de son carillon. Ravagée par un terrible incendie le 11 avril 1976, elle fut remarquablement, et très rapidement restaurée à l'identique, sous la direction de l'architecte en chef des Monuments Historique, Charles Waldschmidt. Une des Caractéristiques de cet édifice est sa façade losangée, jeu bicolore de la résille de briques beiges ressortant sur les fonds des briques rouges de la façade. Cet appareil a été réalisé en 1610.

On peut accéder à la tour à base romane par un escalier de pierre (75 marches), logé dans un pilier. Au premier étage, une espace muséal relate le tragique épisode de l'incendie. Depuis la tour, une vue panoramique sur la plaine de l'Yser s'offre à vous.

Le carillon d'avant 1976 était l'un des plus anciens de France. Il avait été fondu en 1586 par Marc de la Serre à la demande de Valentin de Pardieu qui fit graver ses armoiries et sa fière devise : "Vaincre ou mourir". Aujourd'hui, le carillon égrène sa ritournelle tous les quarts d'heures.
Une autre particularité de l'intérieur de l'église est son orgue mésotonique, instrument rarissime, commandé à l'atelier Garnier. Le cahier des charges aurait exigé 'une orgue de type flamand-néerlandais s'inspirant des XVIIIè et XVIIIè siècles".

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