Cimetière militaire Canadien de Saint Inglevert

Les sorties sur la Côte d'Opale

CIMETIERE MILITAIRE CANADIEN DE CALAIS LEUBRINGHEN (St Inglevert)

Calais fut assiégé le 5 septembre 1944 et se rendit, après une apre résistance, le 30 septembre.

Ce cimetière contient les tombes des Canadiens qui ont perdu la vie au cours des opérations pour la prise de Boulogne ainsi que Calais.

Il y a 729 tombes, dont 594 canadiennes ; 103 britanniques, 5 australiennes, 6 tchèques, 19 polonaises et 2 non identifiées. Par forces armées, les tombes identifiées comprennent 7 de la Marine, 603 de l'Armée et 117 de l'Armée de l'Air

Depuis le mois de juin, l940, la France se trouvait sous l'occupation allemande ; à l'exception des raids et des infiltrations d'agents spéciaux, aucun soldats allié n'avait posé le pied sur le sol français jusqu'au 6 juin 1944. Ce jour-là, les forces alliés, dans une opération combinées la plus vaste de l'histoire, débarquèrent en Normandie et, en moins de trois mois, pratiquement toute la France fut libérée.

Cette opération ne fut possible que grâce à la maîtrise de la mer et de l'air que détenaient les Alliés. Les Allemands furent induits en erreur quant au jour, au lieu et à l'importance des débarquements et furent amenés, de ce fait, à disperser leurs forces défensives dont la concentration et l'approvisionnement ultérieurs furent entravés par les incessantes attaques aériennes alliées et par la campagne de sabotage menée par la Résistance Française.

Les débarquements par furent précédés du parachutage de trois divisions aéroportées ainsi que par un bombardement intensif naval et aérien. Au cours de cette première journée, 133 000 soldats (dont 75 000 britanniques et canadiens et 58 000 américains) furent débarqués sur les plages devant une résistance farouche et 23 000 autres (dont 8 000 britanniques) atterrirent en parachute ou en planeur ; les forces navales et aériennes de soutien comptaient des éléments de toutes les armées du Commonwealth ainsi que celles de France, de Tchécoslovaquie, de Grèce, des Pays-Bas, de Norgève et de Pologne. L'approvisionnement était assuré par deux ports artificiels remorqués d'Angleterre en caisson séparés.

Dès la mi-juin, les Alliés avaient pénétré bien avant vers l'intérieur sur un front de 100 kilomètres malgré la défense tenace favorisée par un terrain de bocages. La Première Armée Américaine avait enlevé la plus grande partie de la presqu'île du Cotentin tandis que la Deuxième Armée Britanique, s'avançant vers le sud au départ de Bayeux prenait place devant Caen, au nord et à l'est. La percée débuta le 25 juillet, les forces terrestres alliées se composant à ce moment de 38 divisions dont 22 américaines, 11 britanniques, 3 canadiennes, 1 française et 1 polonaise. A la mi-août, la battaille se termina par la défaite complète des forces allemandes sans toutefois que celles-ci soient totalement anéanties.

Par la suite, les Allemands concentrèrent leurs efforts, et réussirent partiellement à évacuer les forces qui leurs restaient en traversant la Seine et en se repliant vers le nord. Les Américains progressaient vers le flanc droit. La Deuxième Division Blindée Française assurant la reddition de Paris le 25 août tandis que la Deuxième Armée Britannique remontait au centre pour libérer Bruxelles le 3 septembre et Anvers le 4.

Sur le flanc gauche, la Première Armée Canadienne combattait en se frayant un chemin le long de la côte investissant et enlevant les ports de la Manche, et traversa la frontière belge le 7 septembre.

Le 15 août, sept divisions française et trois divisions américaines effectuèrent un second débarquement, cette fois sur la côte méditéranéenne. La retraite allemande qui s'ensuivit, remontant la vallée du Rhône, fut soumise à de sérieux harcèlement par la Résistance Française.

Les soldats du Commonwealth, tués en Normandie, y sont inhumés dans 18 cimetières militaites : ceux qui tombèrent après la percée reposent dans des cimetières situés sur le parcours de la progression. Les soldats de Commonwealth ne possédant pas de tombe connue sont commémorés sur le Mémorial de Bayeux en face du Cimetière Militaire : les marins et les aviateurs disparus figurent sur les monuments aux morts de leurs port d'attache ou le Mémorial des Forces Aériennes à Runnymede, en Angleterre.

De nombreux aviateurs et membres des Forces Spéciales sont enterrés, seuls ou par petits groupes, dans les cimetières de village de la campagne française, reposant dans des tombes entretenues avec soin respectueux par les communes qui en ont la charge.

Location Information Leubringhen is a village halfway between Calais and Boulogne. The Calais Canadian War Cemetery is on the east side of the Calais-Boulogne road (A16/E402), 14 kilometres from Calais.

From Calais, leave the motorway at Junction 9 and head towards St Inglevert. From St Inglevert take the D244 road for Leubringhen. After approximately 1 kilometre, take the first left turn, which will take you over the motorway, and follow the road for approximately 250 metres. The cemetery parking area will be found on the left.

Historical Information

Calais was liberated by the Canadian First Army early in September 1944 as they advanced up the French coast into Belgium in pursuit of retreating German forces. Most of the burials in the cemetery relate to this period of fighting.
Calais Canadian War Cemetery contains 704 Commonwealth burials of the Second World War, 30 of them unidentified. There are also six Czech and 19 Polish war graves.

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