Eglise Saint Nicolas Boulogne-sur-Mer

L'église Saint Nicolas de Boulogne-sur-Mer construire entre 1129 et 1208 à l'initiative des moines bénédictins de Notre-Dame une chapelle dédiée à Saint-Nicolas, saint patron des marins est le plus ancien édifice religieux de Boulogne-sur-mer.

Dès le XIII siècle, on ajoute à cette chapelle, de chaque côté, une autre chapelle, le transept et une nef. Les parties les plus anciennes de l'église Saint-Nicolas subsistent dans le chœur et la croisée du transept,

En 1492, après le siège par les anglais lors du siège de la basse ville par Henry VII, roi d'Angleterre, et au début du XVI siècle, d'important travaux sont exécutés, en particulier la voûte du cœur. Deux petits oratoires y sont ajoutée.
Les voûtes des grandes chapelles latérales datent de la seconde moitié du XV siècle. Celles de la croisée sont de 1646, et celles, moins élégantes des croisillons, sont de 1700.

En 1588, le flèche centrale a été abattue car de son sommet on pouvait surveiller la ville haute, en conflit avec le bourg ou ville haute.

En 1712, la charpente octogonale ayant supporté la flèche est supprimée et une flèche plus modeste, couverte d'ardoise est rétablie.

EN 1773-74 la nef qui se délabrait et était plus basse que les rues voisines, a été reconstruite ainsi que la façade, dans un style qui supporte mal la comparaison avec celui de la partie ancienne.
Dans celle-ci des détails de maçonnerie témoignent des multiples transformations subies.
L'aspect actuel de l’Église St-Nicolas est très proche, hormis la façade restaurées en 1870 et ornée d'une statue de St-Nicolas due au sculpteur anglais J. Hopkins, de ce qu'il était en 1789.

A l'intérieur, l'attention peut être retenue en quelques points. Les retables sont du XVIIe siècle, une date : 1681 se lit en haut et à droite de celui de la chapelle droite (Sacré Cœur).

Le retable du Maître autel, à dorures sur fond blanc, initialement sur fond noir, a été mis en place en 1767. Il est dominé par une toile représentant le Christ sur sa croix attribuée à VAN DYCK (XVIe); sous les verrières et de même largeur, deux toiles du XIXe inspirées de la Passion, garnissent le mur. A gauche le Couronnement d'épines, à droite la Flagellation rénovée en 1986, est signée H. Lehmann, (disciple de Ingres). L'autre serait d'inspiration espagnole.

Deux ensembles de 24 solides stalles en chêne ciré, dont une moitié avec "miséricorde" occupent les côtés du chœur. Elles sont, comme la chaire, agrémentées de sculptures simples et datent, comme elle, de 1730. A côté de l'actuel autel, le petit ange en bois servant de lutrin s’inquiète de son âge.

Près du petit portail, les fonts baptismaux sont constitués par une cuve ovale creusée dans du marbre rose et posée sur un socle du même marbre. Elle est fermée par un couvercle bombé en cuivre travaillé.

Le grand orgue, mis en place après 1751, ne comportait alors que le buffet central dû au facteur d'orgue alsacien MERKLIN.
Vers 1870 une transformation le dota des tourelles latérales. Il dispose de plus de 2000 tuyaux 'dont une faible partie est visible au sol) dix jeux d'anche, trois claviers dont un récit expressif.

Le bénitier, taillé en marbre rose porte le millésime 1638.

Les vitraux anciens ont été détruits en 1940-44. Si les fenêtres de la nef ont retrouvé des verrières, les fenêtres de la partie ancienne expriment clairement le souhait d'en recevoir.

Plan de situation