L'optique est une dioptrique lenticulaire (lentille de Fresnel). La première optique en 1843 est un feu à éclipses de 0,92 m de focale. Type Mixte François Soleil.
Depuis 1885, date à laquelle le phare fut électrifié, il est scintillant (signaux très brefs et très rapprochés). Le phare est d'ailleurs l'un des premiers à être électrifiés.
L'optique a cependant été constamment renforcée : Une focale 0,30 m en 1885 et 1902, à 12 panneaux au 1/12 en 1908, renforcée en 1923.
Aujourd'hui, il s'agit d'une optique tournante de 2 x 2 éclats blancs groupés en 10 secondes à 4 panneaux. Lentilles de renvoi aérien. Focale 0,50 m sur cuve modèle BBT11 Ø 0,985 m. Cette cuve à mercure soutenant l'optique est encore visible (la première datant de 1883 était une Sautter-Lemonnier). Le plancher de l'actuelle cuve est soutenu par une colonne en fonte se situant dans la chambre de veille.
La lanterne de Ø 3 m à murette et ventilateurs (elle est posée sur la murette maçonnée.). Lanterne à boule et piédouche. Vitrage cylindrique simple à montants inclinés. La lanterne est éclairée par une lampe halo de 1 000 W, ce qui donnerait au phare une portée d'environ 28 milles, bien qu'une source semble indiquer une portée de 40 milles.
Endommagé durant la Seconde Guerre mondiale, le phare a bénéficié d’importants travaux de réparation en 1946. Il a été automatisé en 1985. Il a fait l’objet d’une première restauration en 1992 et a été classé au titre des monuments historiques en 2011.