Musée du Libertador San Martin

Musée du Libertador San Martín

Musée du Libertador San Martín
Boulogne-sur-Mer

Histoire

Le Général Argentin José de San Martín est né le 25 février 1778 à Yapeyú et décédé en France à Boulogne-sur-Mer le 17 août 1850. Avec Simón Bolívar et Bernardo O'Higgins, il est l'un des héros des indépendances sud-américaines.

José de San Martín fut l’un des principaux artisans de l’indépendance de plusieurs pays d’Amérique du Sud, alors possessions espagnoles. Après avoir servi dans l’armée espagnole, il rentra en Argentine en 1812 et intégra le mouvement indépendantiste. Il participa alors en 1816 à l’unification des provinces du Rio de la Plata (future Argentine). En 1817, à la tête d’une armée de 5000 hommes, il libéra le Chili dont l’indépendance fut proclamée le 12 février 1818. Fort de cette victoire, le Libertador marcha sur Lima en 1820, en ayant sous ses ordres une armée de 4000 hommes, argentins et chiliens. Son combat aboutit à l’indépendance du Pérou le 28 juillet 1821. Nommé « protecteur » du Pérou, il gouverna alors pendant un an. En 1822 il démissionna et s’exila peu après en Europe, en partie découragé par les luttes internes entre unitaires et fédéralistes. Il voyagea dans plusieurs pays avant de se fixer en France. Il décéda à Boulogne-sur-Mer (62).

Son testament olographe fut écrit à Paris, le 23 janvier 1844, et désigna sa fille pour unique héritière. Elle avait épousé Mariano Balcarce. Une des clauses rappelait « Sa volonté [...] que son cœur reposât à Buenos Aires ».

Il fut en un premier temps inhumé dans la crypte de la basilique Notre-Dame de Boulogne-sur-mer (62) où seule une plaque rappelle son ancienne présence.

Son testament olographe fut écrit à Paris, le 23 janvier 1844, et désigna sa fille pour unique héritière. Elle avait épousé Mariano Balcarce. Une des clauses rappelait « Sa volonté [...] que son cœur reposât à Buenos Aires ».

Il fut en un premier temps inhumé dans la crypte de la basilique Notre-Dame de Boulogne-sur-mer (62) où seule une plaque rappelle son ancienne présence.

Mercedes de San Martin, sa fille, avait acquit en 1854 le petit château de Brunoy, dans l’Essonne, avec son mari Mariano Balcarce. Ils firent construire une petite chapelle dans le cimetière pour y faire revenir le corps du général. En un premier temps, leur fille aînée mourut et y fut inhumée. En 1861, le corps du général San Martin revient de Boulogne-sur-Mer et resta à Brunoy jusqu’en 1880. Josepha, la seconde fille de Mercedes, épouse le diplomate mexicain Fernando Gutierrez de Estrada et passa sa vie à Brunoy, à laquelle elle fit de nombreux dons. Elle repose au cimetière de Brunoy depuis 1924.

Concernant le général San Martin, plusieurs tentatives furent faites de le rapatrier au pays. Durant la présidence de Nicolás Avellaneda, on créa la « Commission chargée de rapatrier les restes du Libertador », ce qui fut finalement accompli le 28 mai 1880.

Sa dépouille repose dans la cathédrale de Buenos Aires, dans un imposant mausolée recouvert du drapeau argentin.

Le musée

** Le Musée du Libertador San Martín est dédié à la mémoire du Général Don José de San Martín,** qui libéra l’Argentine en 1816, le Chili en 1817, et le Pérou en 1821 de la domination espagnole.

Le Musée occupe la maison où le Général José de San Martín est mort, le 17 août 1850, après avoir passé les deux dernières années de sa vie à Boulogne-sur-Mer, en compagnie de sa fille, Mercedes, son beau-fils Mariano Balcarce et ses petites filles. L'immeuble a été acheté en avril 1926 par M. Federico Álvarez de Toledo, Ministre Plénipotentiaire, en représentation de l'Etat Argentin, pour la somme de 400 mille francs. Cet achat a pu se faire grâce aux dons collectés par souscription directe auprès des écoles d'Argentine. La maison dépend à l'heure actuelle du Ministère des Relations Extérieures et du Culte et relève directement de l'Ambassade de la République Argentine en France.

Le général, fuyant la capitale et les combats révolutionnaires provoqués par la chute de Louis Philippe, se fit délivrer un passeport pour l’Angleterre. Séjournant à Boulogne, qualifiée de "charmante petite ville pavée d’Anglais et de souvenirs de Napoléon", le Libertador décida de s’y installer avec sa famille, 105 Grande Rue et ceci jusquà sa mort en 1850.

Cette charmante maison neuve, cossue, de trois étages, bâtie en 1848, appartenait au maître Adolphe Gérard, avocat, bibliothécaire et journaliste de la ville, qui s’était établi au rez-de-chaussée et avait mis le reste de ce vaste logement à la disposition de San Martin et de sa famille.

La maison acquise par le gouvernement d’Argentine en 1926, fut transformée en musée en1928, et devint le siège du consulat argentin en 1930. Cette situation se prolongea jusqu’en 1967, date à laquelle le consulat fut fermé définitivement pour laisser place exclusivement aux activités du musée.

L'Ambassade Argentine en France organise régulièrement des activités culturelles au siège du Musée : concerts de musique classique, conférences, expositions ... On commémore annuellement l'anniversaire de la disparition du Général San Martín et on rend hommage de diverses façons à sa mémoire. La ville de Boulogne-sur-Mer et le Musée sont devenus un vrai lieu de pérégrination pour de nombreux Argentins. Enfin, il faut signaler que le Musée est également le siège du Cercle Historique San Martín, fondé par M. Pierre Camusat. Ce Cercle est composé d'une cinquantaine de membres environ qui, depuis 1993, qui entretiennent le souvenir de la vie et de l'œuvre du Général José de San Martín.

Ouvert toute l’année sauf en janvier. Entrée libre.

  • Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h. * Fermé : dimanche et lundi ainsi que les jours fériés * La durée de la visite est de 30 à 45 minutes environ.

Plan d'accès