Phare d'Alprech

Caractéristiques nautiques

  • Coordonnées géographiques :
  • 50°41,9’ N – 001°33,8’ E (WGS 84)
  • Hauteur totale : 62 mètres (62.35 m ASML)
  • Feu : feu scintillant blanc.
  • Rythme : 3 éclats groupés en 15 s
  • Lanterne : Lanterne standard Ø 2 m métallique Sautter-Harlé

ESM n° 24150
Optique : à 6 panneaux au 1/6, focale 0,25 m.
Portée : 26 milles (48 kms)

Description
Le phare du Portel ou phare d’Alprech est un des six phares du département du Pas de Calais. . Il est situé sur l’emplacement de l’ancien sémaphore du cap d’Alprech. C’est un phare à terre qui malgré sa taille modeste de 17m culmine à l’altitude la plus élevée (62,35 mètres au dessus de la mer) de tous les phares du Pas de Calais.

Historique

Le premier phare
On note la présence, dès le 18ème siècle, d’un sémaphore militaire à l’endroit où s’eleve aujourd’hui l’actuel phare d’Alprech. A partir du 1er décembre 1818, un feu y est allumé chaque soir. En 1825, le service des phares sollicite la Marine pour lui céder l’emplacement de l’ancien sémaphore afin d’y édifier un phare, suivant en cela une instruction liée au programme général d’éclairage. Une décision ministérielle du 14 juin 1830 entérinera cette demande.
Les vieux bâtiments du sémaphore sont restaurés et au début du mois de novembre 1830, un phare à feu fixe catoptrique blanc est mis en service ; il culmine à 10 m au-dessus du sol, soit près de 50 m au-dessus du niveau de la mer. Il est doté d’un éclairage électrique à lampe (puissance 3000 bougies) suppléé par une lampe à vapeur de pétrole d’une intensité analogue.

La modernisation du premier phare
Le service des phares testera alors un système permettant de donner des éclats de couleur aux feux fixes, permettant ainsi d’identifier l’origine du feux. Ainsi dès le mois de juillet 1842, le phare d’Alprech présentera un feu fixe blanc varié par des éclats rouges toutes les 2 minutes avec une focale 0,15 m. Le corps du phare est décrit comme « une tourelle carrée de 10 m de hauteur avec magasin accolé et formant groupe avec le sémaphore ». Le 15 mars 1896, un nouveau feu est mis en place. Il est à éclat rouge toutes les 5 secondes, focale 0,1875 m ; il sera lui même remplacé par un feu ayant les mêmes caractéristiques mais plus puissant en août 1902. Le 27 janvier 1906 il sera à nouveau remplacé par un feu à 3 éclats blancs toutes les 15 secondes ainsi qu’un nouveau brûleur à incandescence par le pétrole. En 1928.on procèdera à l’électrification du feu et on augmentera encore sa puissance. Ce nouveau feu donnera 3 éclats groupés blancs toutes les 15 secondes et comportera une optique à 6 panneaux au 1/6, focale 0,25 m. Le phare sera détruit durant l’été 1944 par les allemands.

Le phare actuel
Un phare provisoire sur pylône métallique a d’abord été mis en place après la seconde guerre mondiale (1947) avant qu’un nouveau phare ne soit construit et mis en service en juin 1962 . Il se présente sous la forme d’une colonne métallique blanche entourée par un escalier hélicoïdal extérieur qui conduit à une passerelle portant une lanterne peinte de couleur noire. Ce phare mesure 17 mètres et s’élève à 62 mètres au-dessus du niveau de la haute mer. Il émet un signal défini comme un groupe de 3 éclats blancs toutes les 15 secondes. L’optique est en verre moulé avec 3 lentilles de focale 0,35 mètre. Son éclairage est assuré par une lampe à incandescence aux halogènes d’une puissance de 650 watts. Sa portée est de 26 miles marins.
Il est couplé à un radio phare dont le code est "PH = .—. ...." et qui porte à 30 miles marins. Il a été automatisé en 1977.

Il a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des M.H. Le 30/12/2010.

La DRAC rappelle dans sa fiche d’inventaire la liste des combustibles utilisés :

  • Huile végétale : 1830
  • Huile minérale : vers 1873
  • Vapeur pétrole : 1906
    Électrification : 1928. Automatisation : 1977.

Plan

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